Google+ Fables d'Aeschaton: 2014

2/21/2014

Nucléaire crampement


La vision futuriste en furie du monde
Post-apocalyptique est du cinéma
Qui nous fourre sa langue au creux de l’esprit
L'intelligence artificielle a remplacé
La masturbation intellectuelle
Et on nous prépare pour des scénarios
Pour le moins traumatisants sans suggérer
La moindre solution!
 Les humanoïdes des villes sous-terriennes
Continueront d'affluer vers la surface
De belles filles un peu weird
Nous ferons du yoga dans la face
Elles s'introduiront d’urgence
De plus en plus haut dans l'échelle
De la corruption étatique

Pour contrebalancer la psychopathie

Et tomberont toujours moins loin
Marathoniennes d’insoumission
Fucked up de leçon for nous
Cette humaine condition

Pique pique le poison
Danse danse avec moi
     le 'bacon' 

     (syncope de l'overdose)
Mixons la pure à la cure
Maraudeur sur bon coup
Ou vampire dans mon cou

J’injecte ma ration de radium
Fluorescent pour les curieux
Enferme-moi maintenant dans la centrale
Des molécules de demain
Armées au drapeau blanc de le fin
Shit que j'ai hâte que ça pète

Que le monde un flot continu de révélations
Comme les cocktails Molotov sont au Musée

On mange aussi son poison quotidien
Jetant le sort à ceux qui ont moins
On sauve les meubles au lieu du lien

Fugitif en chaloupe de ruisseau
Cannibale dans une parade

Je sniffe une pilule dans les wc
Qui me dissout en tireur fou
Dans la foule de ton souvenir
Les yeux bandés plein gaz
Vers le mur qui nous sépare
Pourvu que le monde soit rond
Faute d’arrêter je me réparerai
Tous feux sur l’accident

Heureusement pas le mien
D’autant qu’elle le hurle
Fort au bout de ma nuit
La tête en bas j’appuie

Sur la singularité réparatrice
La cicatrice d’une alliance
Sur la lumière que l’on tire
Pour qu’elle éclate entre nous
C’est agrippés à rien qui ressemble
À de la fin en soi ni même un début
Que nous touchons à l’union, enfin
Caressant l’impossible

En avant la cornemuse!!!

.


danleMiel,
 
"Nous arrivons à ce qui commence" Gaston Miron



2/12/2014

Fable qui éclate

C’est quelques miettes avant que minuit ne sonne
Au milieu de la fin mais pas au début que
Je sirote en attendant le calvaire
Riant de cette escapade à laquelle je me cramponne


Les mensonges blancs serrés de noir et moins aisés
Me font sourire alors que je grince des dents
Dans la rue je fixe les morts et souris aux vivants
Tel un pantin sans queue ni tête toujours je rêve


Avec encore du sang coagulant sous les ongles
Et mon panache toute fureur face au vent
Pourvu que la terreur enfin n’éclate
Tel un volcan sur le seuil du firmament


Et que mon assonance frétille alors
Que je lâcherai à jamais mes billes au dehors
Dans le torrent autour du carré de sable
Que je foule de mon dernier doigt de pied


Avant que de me soustraire à ce plaisir de pestiféré
Partout sur mon chemin le crapuleux désordre
En route vers le désert qui sera des vacances
Déguisé en décolleté ivre de romance


Après le tour du propriétaire
Tu ne pourras plus me taire
Par y aller comme bon me semble
Mal embouché qui encore tremble


Plus que trois minutes à tirer
Tire le trait sur un méfait
Dans le nouveau jour plutôt radieux
Je te hurle ‘more’ à la place de mes adieux


Et parce que le clavier ne trouve plus sa cédille
On devra me parachuter aux alentours d’une fille
Avant que mon cœur de pierre ne retourne au crime
Par manque à gagner pour une meilleure rime